« Les algues vertes tuent : voici le lieu du crime »
« Les algues vertes tuent : voici le lieu du crime »
Ce sont les mots d'André, qui nous acceuille sur la plage de Grandville dans les Côtes d'Armor, où plus de 50% des algues vertes bretonnes se concentrent.
« Les algues vertes tuent : voici le lieu du crime »
Ce sont les mots d'André, qui nous acceuille sur la plage de Grandville dans les Côtes d'Armor, où plus de 50% des algues vertes bretonnes se concentrent.
Avant, André pêchait et se baignait sur cette plage de sable fin. Mais depuis les années 90, la plage est constamment recouverte d’algues. En cause : l’essor de l’agro-industrie, et le recours croissant à l’épandage et aux engrais.
Résultat : les algues s’accumulent, et en pourrissant, émettent du sulfure d'hydrogène, un gaz très dangereux pour les humains et la biodiversité. Plusieurs personnes en sont déjà mortes, et pas plus tard qu’hier, un sanglier a été retrouvé mort sur cette même plage.
Pourtant, les plans de lutte contre les algues vertes ne sont pas ambitieux. Pour preuve : l’Etat français a plusieurs fois été alerté et condamné par des tribunaux administratifs, l’enjoignant à agir concrètement contre les algues vertes. La Commission Européenne a aussi mis en garde l’Etat, qui n’a pas respecté les normes de qualité de l’eau, polluée par les mêmes engrais qui créent les algues vertes. Comme quoi quand Macron souhaite vraiment désobéir à l’Europe, il n’hésite pas !
L'Etat a clairement abandonné les breton.n.es face aux algues vertes pour protéger l'agro-industrie. Nous défendons au contraire le respect de ces normes européennes et la réorientation de la PAC pour transformer notre modèle agricole.
La plage de sable fin qui vit dans les souvenirs d’André peut redevenir une réalité. Nous continuerons à mener le combat !