UNE DÉCONNEXION SANS BORNES
Aujourd'hui, je suis allée interpeller Elisabeth Borne. Enfin dans sa circonscription car cela doit faire bien longtemps qu’elle n’a pas quitté son palais doré pour venir sur le terrain ici en Normandie (et encore quand elle y va, c’est en hélico…).
Si elle l’avait fait, elle aurait vu l’ampleur de la crise sociale que traverse notre pays à cause de l’explosion des prix et la désertion des services publics en particulier dans des zones rurales comme
ici dans le Calvados. Mais à la place, le gouvernement mène la guerre contre les pauvres à coups de 49.3 pour imposer l’austérité budgétaire, la destruction de nos services publics et de nos droits comme le RSA pendant qu’ils protègent les marges et les intérêts des grandes multinationales qui se gavent sur notre dos.
Alors merci aux militantes et militants de la NUPES qui ont organisé cette fête populaire et montrer que l’alternative à Borne se prépare.
À peine le temps de dévorer une teurgoule et de saluer le cochon blanc de la ferme d’Escures, j’étais repartie pour Caen.
Après avoir passé du temps avec ceux que Borne ne voit plus, je sous allée soutenir ceux que Borne aimerait ne plus voir : l’association Anticor pour leur Assemblée Générale. Souvenez-vous, il y a peu l’association qui lutte contre la corruption au sein de nos institutions a perdu son agrément.
Je leur ai réitéré mon soutien, si essentiel dans la période alors que notre ministre de la justice est lui-même mis en examen… Les corrompus et les lobbys sont comme les vampires : ils détestent la lumière. Alors depuis le début de mon mandat, je me bats pour braquer les projecteurs sur eux et changer les règles éthiques au parlement européen, souvent contre vents et marée. Un combat loin d’être gagné mais que je continuerai sans relâche pour faire primer l’éthique contre le fric !
Voilà ces quelques lignes que je vous écris depuis le train du retour, avant de prendre la direction de Bayonne pour causer écologie demain ! Décidement, j’en aurais vu des bornes ce week-end mais en revanche, il y a une Borne qu’on espère bientôt ne plus voir au pouvoir ;-)
Manon Aubry