C’est une présence à laquelle on peine à s’habituer : l’inflation et son cortège de difficultés, notamment pour les classes populaires. Elle se rappelle toujours à notre bon souvenir, que ce soit au moment de régler les factures d’électricité ou de payer les courses hebdomadaires. Avec un ticket de caisse qui se révèle de plus en plus salé : les prix des produits alimentaires ont subi une hausse de 14,5% depuis un an. Soit le double de la hausse générale des prix. Certains produits de première nécessité ont carrément explosé : +54,3% pour le sucre, +37,4% pour la farine, +25,2% pour le riz, 22,7% pour le beurre… Et malheureusement, on n’en voit pas encore le bout. Conséquence : selon les derniers chiffres, les salaires réels reculent de 3%. Mais cette situation ne semble pas émouvoir outre-mesure le ministre de l’économie Bruno Le Maire, ni la présidente de la Banque Centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, tous deux dans le déni sur la principal moteur de la flambée des prix en cours : les superprofits des multinationales. Leur responsabilité est immense dans la crise des prix que nous traversons et je vous explique pourquoi dans cette note de blog.